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Union Divine
10 juin 2017

Newsletter 12/2019 : Mes souhaits pour l'humanité en 2020

Bonjour,

Je voudrais vous partager un sujet qui me tient à coeur, la guérison de la souffrance humaine, et en priorité mettre fin au cycle de violence envers les petits enfants qui nous avons été, les enfants actuels et les futurs bébés. Nous sommes tous concernés directement. 

***

" Nous devons à nos enfants, qui sont les membres les plus vulnérables de toute société, une vie sans peur et sans violence. Nous devons donc ne jamais relâcher nos efforts pour instaurer la paix, la justice et la prospérité non seulement dans nos pays, mais aussi dans nos communautés et au sein de
nos familles. Nous devons nous attaquer aux causes de la violence. Alors seulement, nous pourrons transformer l’héritage du siècle passé et faire d’un fardeau écrasant une leçon de prudence.

Nelson Mandela"(*1)

D'après le Rapport Mondial sur la violence et la santé de l'OMS de 2002 (*1), plus de 50% de nos petits enfants, partout sur la planète bleue, sont maltraités dans leur petite enfance par des traitements violents, physiques, émotionnels, verbaux ou sexuels.

Si on inclut des traitements tels que le chantage, la manipulation, la corruption, le retrait d'amour, les menaces de punition ou violence, les moqueries et humiliation pour que l'enfant se conforme, arrête d'exprimer sa douleur, mais aussi d'utiliser l'enfant pour se sentir mieux, pour nourrir des addictions chez le parent, les abus concernent pratiquement 100% des petits enfants de la planète, chacun de nous.

Et encore, c'est sans prendre en compte les quelques 200 millions d'âmes qui sont tuées chaque année par avortement et fausses couches qui arrivent dans le monde spirituel en état d'extrême traumatisme (source : AJ Miller)

Ces petits enfants sont fragiles, impuissants et complètement à la merci de leur tuteurs.

Ce n'est pas JUSTE de ne rien faire. Comment pouvons-nous continuer à vivre en ignorant cela? Moi, je ne peux plus.

Ces traitements ou corrections d'enfants, souvent considérés comme normaux par notre société car presque tout le monde, y compris les parents ont souvent reçus de maltraitances similaires dans leur propre petite enfance, génèrent une énorme confusion chez les petits enfants qui n'osent plus ressentir toutes leurs émotions comme ils le faisaient naturellement. La terreur et l'anxiété s'enracinent chez l'enfant dès ses premières années de vie, puis ronge son adolescence et sa future vie adulte.

Le problème, ce n'est pas la violence enfantine. Le problème est que nous avons appris à éviter notre douleur en tant qu'adulte, peu importe le prix à payer, et nous vivons donc comme si notre terreur et anxiété n'étaient pas réelles. Cela nous a été imposé bébé, par l'exemple de nos parents, et ensuite par leurs manipulations et impositions violentes, qu'il est bien d'éviter notre douleur. Nous croyons que c'est de l'amour.

C'est FAUX.

C'est de la destruction de nous même. Ces émotions douloureuses sont en nous, et les garder en nous nous tue.

Guerres, violences, maladies mentales, difficultés relationnelles et affectives, troubles et déviances sexuelles, perpétuation de la violence chez les petits enfants de génération en génération, c'est le prix de la perpétuation d'un cycle millénaire qui semble inévitable que notre société paie tous les jours.

Mais la vérité est que nous pouvons arrêter ce cycle. C'est possible.

Les séquelles des mauvais traitements de la petite enfance finissent par nous tuer. D'après ce même rapport de l'OMS (*1), plus d'une personne sur deux meurt soit de cancer, de maladie cérébrovasculaire, cardiopathie, de trouble mental ou de suicide en Europe. D'après l'OMS (*2), 1 personnes sur 4 dans le monde souffre de troubles mentaux dans sa vie. Et ces personnes, marginalisées par société même qui est à l'origine de leurs déficiences, font souvent l'objet de maltraitances additionnelles.

Nous ne nous satisfaisons pas de détruire nos enfants, nous nous maltraitons aussi nous mêmes, nous maltraitons les autres, nos partenaires de vie, et nous détruisons ensuite l'environnement, tout cela en raison de nos blessures inconscientes d'enfance que nous gardons secrètement en nous comme une boîte de pandore.

Ceux-là même qui disent nous aimer le plus sont la cause de notre plus grande douleur. Mais, n'oublions pas qu'ils ont reçu eux-mêmes le même traitement, parfois pire, dans leur propre enfance. Alors ne nous jugeons pas. Ne nous blâmons pas en tant que parent, car il y a une grande injustice au départ. Et n'ignorons pas nos actions nocives, prenons-en la responsabilité, mais ayons aussi de la compassion pour le petit enfant innocent et vulnérable que nous avons été.

Dans notre société actuelle, personne ne veut changer cela car personne n'a foi en la possibilité de guérison, et il est donc difficile d'y voir clair. Alors on contribue, chacun de nous, à perpétuer cette violence en nous, et à l'extérieur de nous.

La question à se poser est : voulez-vous continuer à alimenter ce cycle de violence, en ignorant que cela se passe à l'intérieur de vous-même, autour de vous, partout?

Vous pensez peut-être que le problème est ailleurs, chez les autres, dans d'autres pays, dans d'autres cultures, pas chez vous, pas dans votre propre famille ?

C'est FAUX. Cela concerne chacun de nous sur terre.

Vous pensez que vous ne pouvez rien y faire, que vous êtes impuissant devant la misère du monde?

C'est FAUX.

Nous pouvons changer cela !

Mais pour cela, il faut le courage de voir l'état réel du monde et la vérité en soi, et un désir de développer une foi qu'on peut se guérir, et par là, aider à briser le cycle de destruction.

Comme disait Nelson Mandela, il faut traiter la cause, là où la médecine classique et les médecines alternatives et l'industrie du bien-être traitent les effets ou nourrissent les addictions et aggravent le problème.

Alors quelle est la cause de la violence du monde?

La cause de la maladie de notre société n'est pas seulement que nous avons appris à ignorer toute notre douleur, c'est surtout que nous croyons que c'est un bon choix, et nous désirons continuer à choisir cette option à l'âge adulte.

La difficulté est qu'on ne se rappelle pas des évènements traumatiques à cet âge, et à l'âge de nos premières mémoires, vers 5/6/7 ans, nous étions déjà "formatés" selon le programme destructeur de nos parents, ancêtres, de la société. Nous avons appris, à notre insu, qu'il faut à tout prix éviter notre douleur, que nous sommes impuissants, incapables de la régler tout seul. C'est FAUX.

La vérité est que nous sommes capable de ressentir émotionnellement toute notre douleur, et que faire cela nous permet de la libérer de notre âme, de nous guérir complètement.

C'est un choix possible.

Ressentir notre terreur et notre douleur d'enfance plutôt que recourir aux techniques dans lesquelles nous excellons tous les jours pour éviter nos peurs : nier mentir, excuser, blâmer, justifier, minimiser, juger, abuser ou attaquer soi ou les autres.

C'est dans la cause même de toute la violence et la souffrance de notre monde, que se trouve le remède :

ressentir notre terreur de le douleur, et ensuite, ressentir toute notre douleur et la laisser sortir naturellement.

Voici mon souhait pour 2020 et +

Bises à tout le monde, et bonne guérison !

Pierre

 

Sources :
- Rapport mondial sur la violence OMS 2002 (*1).
- Site de l'OMS : https://www.who.int/whr/2001/media_centre/press_release/fr/ (*2)

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